Noir sur Blanc

Publié le par dantris vadim

-« Ta main dans la mienne s’annihilent les marques de l’Histoire

Tout redevient facile,

Et nous vivons ensemble comme deux amants

Comme deux rivières dans le même lit.

 

Ton dos sur ma poitrine, je sens battre un cœur pour deux,

J’oublie les frontières et la mort baisse ses armes.

Peut-être les papillons sont-ils alors plus nombreux qu’hier ?

 

Ton sourire blanc sur mes peines noires je reconnais ta tendresse.

Je te regarde et j’oublie nos guerres, je nous sens coupables.

Je crache sur mes mains pour enlever le passé mais je ne peux rien.

J’aime quand tu laisses tes doigts vierges caresser mon visage de nuit.

 

Tu baisses ta garde, j’en profite pour te prendre la main.

Comment me connaître si je ne te connais pas.

Partons !

Le temps redevient familier, l’espace apparaît sans limite. »

 

-« Ta part d’ombre est la lumière qui me manque,

Au creux de mes paumes, tu vois un peu de toi,

En se touchant on se rassure.

La part de l’un est en l’autre, de toi à moi il n’y a rien d’autre

 

Deux moitiés d’un même dessein,

Que veux-tu qu’on y fasse ?

Devenir d’autres hommes, nous métamorphoser ?

Aujourd’hui ressemble déjà à demain.

 

Faisons avec, en oubliant de penser.

Sentons !

 

Quand la nuit nous rapproche, je sens

Les notes avancer comme un train d’espoir.

Nous sommes, ensemble, le clavier d’une grande musique. »

 

 

Dantris, 2009

 

 

 

 

Publié dans Poésie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article