Bret Easton Ellis, Moins que zéro, 1985.

Publié le par dantris vadim

Bret Easton Ellis, Moins que zéro, 1985.

-Bien, une lecture assez lente, tout en douceur et en douleur. On ne s’ennuie pas, on s’inquiète. La narration emprisonne l’esprit du lecteur et l’enlève durant 250 pages : on est saisi à feu doux. Los Angeles nous apparaît comme un lieu de chute, une ville dans laquelle comme le dit l’auteur on peut disparaître sans s’en apercevoir.

« Des images de gens que la vie dans la cité rendait fous. Des images de parents si affamés et frustrés qu’ils dévoraient leurs propres enfants. Des images de garçons et de filles de mon âge, dont les yeux quittaient l’asphalte pour être aveuglés par le soleil. Des images qui m’accompagnaient même quand j’eus quitté L.A. des images si violents et si perverses que pendant très longtemps elles me semblèrent être mon seul point de repère. » B.E.E.

Publié dans Lectures 2009

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P
Je me rappelle avoir été assommé par "Les lois de l'attraction" du même auteur. Chute infernale des locataires d'un paradis supposé...
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