Howard Fast, L’Ange déchu, 1965.

Publié le par dantris vadim

Howard Fast, L’Ange déchu, 1965.

- Une lecture pénétrante, douce, dérangeante. David Stillman, pris d’amnésie, retrouve peu à peu son identité et la terrible vérité qui l’attache au monde des hommes. On lit son errance urbaine comme on se laisserait perdre dans un labyrinthe. Suspense permanent, sans pression mais inévitable : on s’inquiète, avec le héros, de ce qui va se passer. Allégorie sur le pouvoir, histoire à double-fonds entre rêve et réalité, cauchemar et évidence. Roman bien mené, sobrement fort, élégamment maîtrisé. Du style, de l’idée, esthétique, biblique et philosophique. A connaître.

« Mais il me fallait le voir, pour en être sûr. I y avait des fissures, dans l’image que je me faisais de lui, et les rayons d’une terrible lumière allaient filtrer par ces crevasses. » H.F.

« La peur de ce qui existe n’est jamais aussi redoutable que la peur de ce qu n’existe pas. » H.F.

Publié dans Lectures 2009

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