Leonidas
D’une guêpière pris au piège
Entre dans la dentelle
Sans que ne crécelle
Le délicat oiseau
Découvert au happeau.
Gants de crins
Sur le divan de Gans
À frotter l’habit de peau
Rend l’écrin plus beau.
Rien à craindre de l’arpège
Au cacao du chocolat belge.
D’une peau de vache, crème,
Penche son fond de teint
À la lueur d’un lustre éteint
Me demande si je l’aime.
Un Bordeaux dans la dentelle
Le doigt goutte d’en haut.
Humide fleur, demoiselle,
S’évapore par les dorsaux.
Sur les cuisses du chocolat belge
Laisse fondre la neige.
Dans ses hanches
Chaloupent les Flandres
M’invite par la manche
Auprès d’elle à m’étendre.
Du cacao, juste un carré,
Pour le magnésium.
De quoi croquer une félicité
Sans aluminium.
D.M. 2011