Le bagage léger
Si je perds la face, il me reste le verso,
Il me reste toi, mon autre côté.
Le vent peut déchirer les chemises de ma peau.
Sauvage ! dit Bowie, sauvage !
Qu’importe les revers de fortune, les malédictions,
Je ne crains pas de chavirer, j’ai ta main pour paradis.
Quand tomberont mes ongles, je gratterai encore la terre
Sans douleur, sans peine mais avec la force
D’un géant qui recouvre son âme.
Rien n’arrêtera la machine qui m’anime
Le temps aura beau me réduire,
Ton amour fait mon éternité.
Et si l’eau même est acide, à empêcher les fleurs,
Je dormirais serein, nourri de tes rêves silencieux.
Celui qui meurt ne s’éteint,
Si sa vie bat toujours.
Ainsi demain recommencera la vie
Comptant sur nous comme deux corps indistincts.
Et tu les berceras en pensant à moi.
D.M. 04/2010